Moins connu que le panthéon romain, grec ou égyptien, celui gaulois n’en est pas moins riche en divinité dont certaines nous sont familiers grâce aux aventures d’un petit gaulois moustachu et de son ami livreur de menhir
Anna
Anna, aussi appellé Dana (comme la tribu), Danu, Anu, Dinann ou Donnan selon les tribus, est la déesse mère pour les gaulois.
Elle est considérée comme la mère de tous les dieux mais également de tous les humains.
Très implantée en Gaule et surtout dans l’ouest, on la retrouve beaucoup dans la vénération chrétienne envers Sainte Anna.
La déesse est aujourd’hui la Sainte Patronne de la partie celtique de la Bretagne.
Belenos
Belenos était un dieu important de la mythologie gauloise.
Dieu de l’harmonie, de la beauté, de l’intuition, de l’invention et du raisonnement, il est une divinité lumineuse, représentée par la lumière et les rayons du soleil (mais pas le soleil). Son nom signifie d’ailleurs « brillant » ou « resplendissant ».
Il est célébré le 1er mai lors de la fête de Beltaime, un rituel druidique avec de nombreuses festivités, marquant le passage de la saison sombre à la saison claire.
Avec la conquête romaine, il se fondit dans le mythe d’Apollon, ne gardant alors que la dimension solaire.
Belisama
Belisama est l’équivalent féminin de Belenos puisque son nom signifie « la très brillante ».
Elle est associée au feu domestique (comme une certaine Hestia chez les grecs) mais elle est aussi responsable de l’artisanat du métal et du verre.
Déesse des forgerons guerriers (art métallurgique dont principalement la fabrique des armes), c’est aussi la déesse en charge des arts et du tissage.
On la retrouve dans le culte à Sainte Catherine.
Borvo
Son nom se décomposant en berw (chaud, ardent, bouillant) et en von (fontaine), c’est logique qu’il soit considéré comme une divinité associée à l’eau guérisseuse et donc aussi à certains aspects de la guérison et de la santé.
C’est le dieu thermal le plus important de Gaule d’après les chercheurs et on le retrouve parfois comparé à Apollon, étant donné sa nature de guérisseur.
Cernunnos
Aucun texte mentionnant Cernunnos n’a été retrouvé (les gaulois préférant les histoires « de bouche de druide à oreille de druide ») mais les chercheurs sont parvenus, grâce à l’étude des mots et des peintures, à déterminer la fonction de ce dieu gaulois majeur.
Fréquemment associé à la déesse mère, il incarne le cycle biologique de la nature, la vie et la mort. Cela se retrouve parfaitement dans son animal représentatif, le cerf qui perd ses bois en hiver et les récupèrent au printemps.
Il représente également la fécondité et la puissance masculine.
Il pourrait également être le dieu père de tous les celtes, étant fréquemment représenté avec les attributs communs de tous les peuples gaulois comme les braies et les torques.
Epona
Epona est une déesse très populaire dans la mythologie celtique et gauloise.
C’est la déesse des chevaux, animal emblème de l’aristocratie militaire, son culte s’est très rapidement et largement diffusé grâce aux nombreuses expéditions que la noblesse gauloise entreprit.
Elle est aussi une déesse de la fertilité.
Déesse cavalière ou déesse jument, elle est représentée par une jument et une corbeille de fruits.
Son culte sera très bien accepté par les romains et continuera à subsister au sein des dieux romains.
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